Paris, le 3 février 2010
Des dirigeants de GROUPE PARTOUCHE SA ont été entendus, le 2 février 2010, en qualité de témoins sur les relations commerciales entre quelques casinos du Groupe et une société assurant des prestations de sécurité.
Il se serait révélé que cette société aurait, par ailleurs, des liens avec une personne actuellement sous le coup d’une procédure pénale.
GROUPE PARTOUCHE ignorait l’existence de tels liens.
GROUPE PARTOUCHE s’étonne que, dans ces conditions, son prestataire de services ait pu disposer de tous les agréments administratifs nécessaires à son activité.
GROUPE PARTOUCHE regrette enfin, la médiatisation excessive de ce non-événement.
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Patrick Partouche avait été récemment placé en garde à vue et a donc voulu s’en expliquer dans ce communiqué. Il a été auditionné mardi dernier dans le cadre d’une enquête entre le Groupe et Michel Soret, un parrain de la région niçoise.
Selon la police, des casinos du Groupe Partouche seraient en relation avec une société assurant des prestations de sécurité. Celle-ci aurait des liens avec le parrain de la mafia niçoise.
Le Groupe Partouche affirme qu’il ignorait les liens existants entre cette société et Michel Soret.
La garde à vue de Patrick Partouche a pour le moment été suspendue pour raison médicale.
Michel Soret est incarcéré depuis mai dernier, sa demande de mise en liberté sera examiné le 10 février. Michel Soret, cet homme de 69 ans, était surveillé depuis plus d’un an lorsqu’il fut arrêté en mai dernier près de Lille, à Ronchin. Amateur de yoga, grand joueur de Poker, il est soupçonné d’exploitation de jeux clandestins, associations de malfaiteurs, extorsion de fonds, rackets de patrons de bars, trafic de cigarettes. Michel Soret est une grande figure de la mafia niçoise, et bien qu’il soit surveillé depuis des années, son casier était toujours vierge. 50 personnes avaient été interpellées dans la foulée dont le bras droit de Michel Soret, Jean-Pierre Berquin.
En même temps, le Groupe Partouche perd 10% en Bourse ce jeudi.
Au titre de son exercice 2008-2009, le Groupe Partouche a publié une perte nette de 16,7 millions d’euros. L’interdiction de fumer, la crise économique, le grand froid de cet hiver serait à l’origine, selon le Goupe Partouche de cette perte qui aurait presque doublée par rapport à 2008. Le titre a chuté de 7,34 % à 2.65 euros.