Plusieurs personnes ont été mises en examen dernièrement dans la ville de Nancy pour avoir organiser des jeux clandestins après la découverte d’un très vaste réseau de machines à sous, ainsi que des jeux clandestins en ligne qui ont irrigués une bonne partie de l’est de la France, a-t-on appris auprès du parquet de la ville de Nancy.

Les machines à sous étaient originaires d’Allemagne et de Suisse. Ces machines à sous étaient placées dans des bars, ainsi que dans des restaurants rapide turcs situés dans le Nord de la france près de Nancy (dans les régions d’Alsace, Lorraine et Franche-Comté).

Opération qui remontait déjà à début octobre, une trentaine de personnes avait alors à cette époque été interpellées durant cette très vaste opération, même si la plupart des personnes n’avaient pas été poursuivies. Deux des cinq personnes mises en examen pour infraction à la législation sur les jeux ont cependant été écrouées, dont notamment un turc qui vit en Suisse ainsi que son chauffeur.

Durant cette opération, c’est au total plus de 35 000 euros ainsi que des cartes de crédit de jeux en ligne estimées à près de 156 000 euros qui ont été saisis par la police lors de ces perquisitions, ainsi que les machines à sous des établissements.

La police estime que ce réseau de malfaiteurs serait parvenu à générer près de un million d’euros de chiffres d’affaires depuis 2008. Les gérants des bars percevaient quant à eux une commission comprise entre 10 et 30% des bénéfices.

Les malfaiteurs sont bien évidemment hors-la-loi étant donné qu’ils ne respectent pas la législation française en rapport avec l’organisation des jeux d’argent. Non seulement, ils ne détenaient pas une licence pour exercer le métier de casino sur le territoire français, mais en plus leurs activités dans le domaine des casinos en ligne est purement illégale dans la mesure où non seulement ils l’ont exercés à partir du territoire français avant l’entrée en vigueur de la libéralisation du marché des jeux d’argent en ligne, et même après dans la mesure où ils n’ont pas demandés un agrément auprès de l’Autorité de régulation des jeux d’argent en ligne (ARJEL). Une très grosse infraction au niveau pénal qui pourrait bien leur coûter très cher.

Le démantelement de ce réseau de jeux d’argent clandestin n’est pas le premier du genre en France, et on peut même dire dans une bonne partie de l’Union Européenne. De très nombreux pays ont déjà également procédés à des démantelements de réseaux clandestins. A l’échelle de l’Union Européenne, les autorités européennes estiment à près de 20 milliards d’euros l’activité des jeux d’argent clandestins, de quoi bien sûr relancer la volonté des casinos en dur pleinement enregistrés auprès de l’état à stopper de manière pure et simple ces activités illégales.

A ce jour et en vertu de la législation française, rappelons que seul des casinos en dur pleinement enregistrés et validés auprès du ministère de l’intérieur français sont dans le droit de proposer des établissements de jeux sur le territoire français. Au niveau du jeux d’argent en ligne, la législation française impose également aux casinos en ligne de se déclarer auprès de l’ARJEL et d’obtenir un agrément, c’est-à-dire une sorte de licence de jeu qui leur permettent d’exercer sur le territoire français et de prospecter sur le territoire français.