Elu il y a seulement quelques semaines à la tête d’une élection politique extrêmement serée contre son grand adversaire Manny Villar, Aquino cherche déjà à libéraliser l’économie Philippine.
Pays situé en Asie, à quelques centaines de kilomètres de la Chine, ce pays a été marqué par une histoire très mouvementé depuis environ un siècle : la colonisation espagnole, américaine, japonaise et enfin la dictature de Marcos. Les Philippines est l’un des pays les plus pauvres de toute l’Asie, et c’est également le pays dans lequel la corruption est la plus forte.
L’arrivée au pouvoir d’Aquino n’est donc pas du tout une mauvaise nouvelle. Fils de l’ancienne présidente du pays, sa famille a toujours oeuvrer pour le bien du pays et su mener une politique très libérale. Benigno Aquino apparamment semble vouloir continuer sur ce rythme.
Benigno Aquino et son gouvernement souhaite en effet privatiser la chaîne nationale de casinos dans le pays selon les affirmations parues dans la presse hier. Durant la conférence de presse, Aquino a affirmé avoir exigé que la compagnie qui s’occupe de la gestion des casinos, la Philippine Amusement and Gaming Corp (Pagcor), lui adresse les livres comptables afin que son équipe puisse chiffrer avec exactitude la valeur comptable du casino.
« Actuellement le marché des casinos aux Philippines est dominé exclusivement par le gouvernement qui détient un double rôle vis-à-vis des joueurs : celui du régulateur et celui d’opérateur. Si nous pouvons faire en sorte de séparer ces doubles rôles, ce sera déjà une excellente chose » aurait affirmé le président du pays durant la conférence de presse.
« Nous ne pouvons pas fournir de calendrier concernant cette privatisation pour le moment, étant donné que nous devons avant tout vérifier la comptabilité de l’opérateur afin de vérifier si il y a eu quelques irrégularités » aurait affirmé le président du pays. Il est cependant très probable que celle-ci interviendra probablement avant la fin de l’année 2010.
« Si un jour vous décider de vendre votre voiture, vous devez d’abord vous assurer que celle-ci est en parfait fonctionnement… C’est exactement ce que nous sommes en train de faire… Nous voulons nous assurer que notre voiture (notre casino) est en parfait état de fonctionnement. » affirme Aquino. A l’heure actuelle, la chaîne de casinos est parvenue à générer pour l’année 2008 un chiffre d’affaires de 640 millions de dollars. La moitié des recettes du casino est réservé à l’état, ainsi qu’a différents budgets. Le gouvernement Philippin devra donc se charger de vérifier quels ont été les réels destinataires des fonds.
Avec cette privatisation, on est encore loin d’atteindre une libéralisation totale et parfaite du marché des casinos online, mais c’est en tout cas un excellent pas de franchis par le gouvernement. Les Philippines pourraient bien un jour basculer vers le côté des paradis « casinos » où les joueurs afflueront par millions pour y venir jouer, contrairement à sa réputation actuelle de paradis « sexuel » avec une prostitition très importante… (environ 1 millions de femmes prostituées). Le pays a d’ailleurs de très nombreux atouts : une main d’oeuvre très abondante et très bon marché, de très grandes villes avec des consommateurs très friands des nouvelles technologies, une industrie du tourisme en plein développement, une clientèle parfois très riche (cas des Philippins qui partent travailler aux USA et qui reviennent avec un bon paquet de devises étrangères) et enfin un bon petit « réservoir de militaires américains » qui seront probablement prêts à se divertir dans un bon casino. Le pays pourrait par exemple décider un jour de développer une nouvelle zone commerciale, voir éventuellement un agrandissement de l’un des plus grands centres commercial de la planète : « Asia Mall », afin d’y développer une zone entière dédiée aux casinos.
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