Alors qu’une crise politique de très grande ampleur s’abat actuellement sur la France, de nombreux mouvements de grève se font également sentir dans des casinos terrestres en Belgique. Depuis plusieurs jours, les employés d’un casino Belge sont en grève afin de réclamer une augmentation drastique de leurs salaires.
Tandis que le casino de Namur est partiellement en grève depuis le lundi 25 octobre, les employés d’un autre casino se sont également mis en grève depuis plusieurs jours. Les employés du spa réclament également une augmentation de leurs salaires, et pourraient bien se mettre en grève d’ici le 28 octobre.
Une véritable révolution secoue le secteur des casinos terrestres ! « Les employés des casinos sont littéralement surpris par la crise économique, mais également par la montée en puissance des casinos en ligne qui limitent de plus en plus leurs parts de marché. Il n’est donc pas étonnant dans ces conditions que les employés des casinos se mettent en grève car ils n’acceptent plus de perdre jour après jour de la fréquentation. En outre, les directions de certains casinos sont dans l’obligation de non seulement liquider une partie de leur personnel, mais également de restreindre les bonus et autres diverses primes auxquelles les employés des casinos étaient jusqu’à présent habitués à recevoir » affirme un expert du secteur casino, Jean-Paul Roulin.
Que réclament les employés des casinos ?
« Une augmentation de salaires » tout simplement. Les employés des casinos sont de plus en plus victime de la crise économique qui secoue le secteur des casinos, et donc ainsi dans ces conditions il n’est pas étonnant que les employés des casinos se mettent dans des mouvements de grève.
Le gros problème c’est que les casinos n’ont bien souvent plus les moyens financiers de distribuer des bonus et autres diverses primes. Face à la concurrences des opérateurs en ligne, et suite à la mise en service de nouvelles dispositions réglementaires, les casinos sont malheuresement dans l’obligation de se placer sous un régime de restriction sévère.
Les casinos de Namur et SPA ne sont pas des exceptions. Un autre casino, cette fois-ci français, a été mis en liquidation judiciaire dernièrement par le tribunal de Grasse, et la mairie recherche désormais activement un repreneur potentiel mais jusqu’à présent sans succès d’autant que les performances financières du casino de Grasse restaient encore pour le moment trop largement insuffisantes.
Le groupe Circus est le propriétaire du casino de Spa depuis 2003. Celui-ci n’a évidemment pas échappé à la crise comme la majeure partie des autres casinos d’ailleurs. Depuis plusieurs années, son chiffre d’affaires recule très fortement de près de 30%. Face à cette forte baisse de fréquentation, le casino s’était déjà séparé d’une partie de son personnel grâce aux départs à la retraite avec une baisse de ses effectifs de près de 18% depuis trois ans. A l’heure qu’il est, le personnel a déjà déposé un préavis de grève et entend réclamer auprès de la direction une augmentation des salaires, afin de compenser la baisse des pourboires reçus par les employés. D’autant que le casino a fait part depuis quatre mois d’une augmentation très forte de la fréquentation de près de 20%.
Quant au casino de Namur, les employés du casino ont rendez-vous avec la direction du casino le vendredi 29 octobre afin de notamment débattre sur les conditions de redistribution de salaire, ainsi que sur le respect de la convention collective de travail du 18 novembre 1974 régulant le statut du personnel du jeux.